CHARLES IV le Simple
(né le 17 septembre 879, mort le 7 octobre 929)
Roi de France (Francie occidentale) : règne 898-922.

 
Quelques sites sur Charles IV
un premier
un second

Surnommé le Simple, fils posthume de Louis le Bègue et petit-fils de Charles le Chauve, il naquit le 17 septembre 879, et ne fut point appelé à partager le royaume de France, dont une partie fut divisée entre Louis III et Carloman, ses frères, tandis que l'autre partie était envahie par les grands de l'Etat.
Après la mort de Louis III et de Carloman, il semblait que Charles dût monter sur le trône ; mais les seigneurs alléguèrent sa jeunesse, jetèrent des doutes sur la légitimité de sa naissance, et disposèrent de la couronne en faveur de Charles le Gros, sous prétexte que la France, de toutes parts attaquée par les Normands, avait besoin d'un prince puissant pour la défendre.
La France fut mal défendue, et Charles le Gros périt victime des factions qui l'avaient appelé.
Le seul moyen de chasser les Normands du royaume était de se presser autour du monarque légitime : mais ce moyen ne fut pas employé.
Pour se faire une juste idée de la confusion qui régnait alors, il suffit de remarquer qu'il y avait un régent pour Charles le Simple, tandis que Charles le Gros gouvernait sous le titre de roi.
Après la mort de Charles le Gros, arrivée au commencement de 888, Charles le Simple fut encore éloigné du trône à cause de son jeune âge.
Eudes, comte de Paris, fut élu roi ; ce qui n'empêcha point de sacrer Charles le Simple le 29 janvier 893 : il touchait alors à sa quatorzième année.
La France eut donc deux monarques rivaux, quoique son territoire se trouvât beaucoup diminué par l'usurpation des seigneurs.
Eudes étant mort le 3 janvier 898, Charles se trouva seul roi de France, mais avec si peu de pouvoir, qu'il fut réduit à donner a Rollon, chef des Normands, l'ancienne Neustrie en toute souveraineté, et sa fille Giselle en mariage ; Rollon demanda de plus le duché de Bretagne, et le roi y consentit, parce qu'il n'était ni assez puissant pour le refuser, ni assez maître de la Bretagne pour croire donner quelque chose.
Pour lire la suite cliquez ICI

 
RETOUR